Les parasites des plantes sont l’un des plus grands problèmes et défis pour les propriétaires de jardins. Des mesures préventives doivent être prises tout au long de l’année afin d’éviter l’apparition d’insectes ravageurs (blattes, cafards…) et de gastéropodes (escargots, limaces…). Lorsque ces intrus se reproduisent en masse, ils peuvent causer de véritables ravages.
Par conséquent, dans n’importe quels espaces verts, il est possible (et utile) de lutter contre les parasites du jardin de manière naturelle. De nombreuses méthodes écologiques fonctionnent parfaitement et étonnent même par leur efficacité. Elles sont à la mode et largement utilisées pour faire pousser des plantes et produire des aliments sains d’une manière aussi proche que possible de la nature.
Vous pouvez également acheter des préparations prêtes à l’emploi qui réduisent considérablement l’apparition des parasites tout en ne constituant pas une menace pour les abeilles (ou autres pollinisateurs) ainsi que l’environnement naturel dans lequel ils évoluent. Mode d’emploi.
5 étapes pour la protection naturelle des plantes contre les nuisibles
1. Créer des conditions optimales pour la culture de la verdure.
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Ce premier critère s’explique entre autres par la sélection du site. Ainsi, il convient de noter que dans les endroits trop ensoleillés, il y a souvent un problème de tétranyques et dans les endroits ombragés ce sont les escargots qui se plaisent. Choisissez donc un espace mi-ombre; mi-soleil.
En outre, la sélection du substrat des plantes est essentielle. Des cultures poussant dans un sol mal bouturé tombent malades et sont sensibles aux parasites. Une irrigation régulière et l’utilisation d’une fertilisation équilibrée (de préférence avec des micronutriments) sont également importantes.
2. Cultiver des plantes leurres et pièges dissuasifs.
Un bon moyen de protéger les plantes c’est de combiner des solutions individuelles pour lutter efficacement contre les problèmes émergents. Il s’agit ici d’introduire des plantes phytosanitaires dans votre jardin :
Le souci est une plante très populaire à ce propos. Il aide à combattre les nématodes pathogènes du sol, et le mélilot qu’il contient fait fuir les souris et les campagnols.
La capucine est aussi un excellent piège naturel pour les pucerons. Les insectes se nourrissent d’abord de cette plante, ce qui les rend plus faciles à combattre.
3. Un jardin en harmonie avec la nature.
Dans votre extérieur, cela vaut la peine de créer des conditions optimales pour les animaux utiles au développement de vos cultures. Beaucoup d’entre eux sont nos alliés dans la lutte contre les nuisibles. Pensez en particulier, à construire et à installer des nichoirs pour les oiseaux; des maisons pour les chauves – souris; et des hôtels pour les insectes. À l’automne, il est recommandé d’aménager des maisons pour hérissons ou d’empiler des branches et des feuilles pour choyer vos alliés.
Comment protéger les plantes des nuisibles ?
4. Préparations écologiques contre les parasites.
Dans les magasins, vous pouvez trouver des agents efficaces qui réduisent considérablement l’apparition de divers groupes d’organismes indésirables; tout en étant respectueux de l’environnement. Cela vaut la peine de chercher des produits qui peuvent être utilisés pour faire pousser de nombreux groupes de plantes. Un facteur important est également l’absence de délai de carence, c’est-à-dire un produit sain et naturel qui vous permet de profiter des récoltes et des charmes du jardin immédiatement après la pulvérisation.
5. Application de lisier végétal.
Les maladies et les parasites peuvent être combattus à l’aide de préparations maison. Il existe de nombreuses recettes différentes; mais généralement, la matière première (plantes déchiquetées ou paillage potager) est versée avec de l’eau et laissée pendant 1 à 14 jours, en remuant régulièrement. (Plus le temps de macération est long, plus la préparation est forte). N’hésitez pas à y intégrer des espèces de plantes parfaites pour la dissuasion et la lutte antiparasitaire comme l’ortie et l’ail (pucerons et tétranyques), et la camomille (araignées rouges et chenilles de papillons).